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Affichage des articles du juillet, 2019

Une robe de cuir

Une robe de cuir noir mat bien échancrée dans le dos , moule son corps et laisse voir ses épaules tatouées de fleurs séchées puis ses omoplates saillantes , ses vertèbres empilées savamment jusqu’au bas des reins et l’entrée d’une faille sombre entre deux fesses charnues.   Le beau mec qui la mate n’en peut plus et des gouttes perlent sur son torse glabre.  Il soupire et gémit en la regardant intensément.  Sa main se promène goulument sur sa propre poitrine comme s’il la caressait déjà.  Elle le nargue en relevant lentement ses cheveux noirs brillants.  Elle se penche vivement en avant et les rejette brusquement en arrière comme un spasme subit.  Il crie “oh oui” sans s’en rendre compte et elle éclate d’un  rire saccadé en se tenant les côtes. Trop drôle les fantasmes qui surviennent abondamment entre rêve et sommeil.  Qui est cette femme devinée et envoûtante? D’où vient elle surgie du néant ou d’une vision souvenir d’un livre ou d’un  film ou d’une personne réel

La mer

 Le rivage, d’une pointe escarpée à une baie lumineuse, d’un port enfiévré à une dune herbeuse, la mer ,parfois scintillante ensoleillée et se balancant régulièrement,parfois grise et sombre  l’océan c’est l’immensité, l’horizon sans limite. La brise du large exquise souffle sur ma peau adorée et l’odeur sauvage traverse mes narines et comble tous les pores de mes poumons grands ouverts respirant enfin pleinement.  Le clapotis des vagues caresse la coque orange du kayak fendant les flots sous les coups de pagaie rythmés .  La houle soulève lourdement l’embarcation et me fait voir au loin les îlots caillouteux tout là bas vers l’horizon.  Le frêle esquif disparaît de la vue entre deux trains de houle comme absorbé par la mer et réapparaît fier et lumineux au sommet .   Nous frôlons les rochers écumeux et naviguons parmi la chevelure d’algues brunes étendues à la surface, mouvante et ondulante quand en son milieu accrochés apparaissent des tulles , des fleurs éthérées

Le retour

Elle revenait d’une visite de deux jours dans sa famille , toute guillerette dans sa petite robe pimpante .  elle était un peu fatiguée du trajet mais contente de me retrouver et elle me le dit plusieurs fois.Moi aussi j’aimais la voir remuer dans sa petite robe , ça m’excitait vaguement le corps et plus encore la tête.  Je voyais des scènes d’amour possible se suggérer sous mes yeux. Puis tout redevint classique , repas et la suite banale des jours heureux. Ce matin, après une nuit agitée à cause des moustiques, nous nous sommes réveillés et mon corps dénudé réclamait des caresses , sa main s’est promenée sur moi m’a tenu les fesses et elle m’a dit que je suais. Pas le temps ce matin, elle allait à la gravure. Le vent souffle gentiment et agite les ailes d’un fou de bassan. La foule se promène sur les sentiers et on l’évite en marchant sur le gros sable des grèves de l’île renote . certains se baignent joyeusement, c’est la fin des vacances d’été ; la mer haute dans la