Ccourir
Courir est très utile au corps d’après la médecine moderne,
car les chocs des pieds sur le sol stressent nos os
et ceci leur fait produire je ne sais plus trop quoi, une protéine, un enzyme, un messager
un truc naturel qui renforce tous nos os.
Donc courir et le stress sont bon pour nos os.
Mais le stress en général peut il aussi être bon pour nous.
Sûrement s’il est accidentel et temporaire et non chronique car surmonter les difficultés nous renforce.
Courir oui mais après quoi ?
Courir à tout âge est-ce bien raisonnable.
Plus nous vieillissons, plus il me semble que nous ralentissons.
Physiquement évidemment car nos facultés musculaires diminuent ainsi que nos facultés de récupération.
Mais surtout parce que nous ne voyons plus l’utilité de courir tout le temps.
Le temps s’est ralenti imperceptiblement au fur et à mesure que les années sont passées.
La lenteur et même la contemplation nous semblent bien plus normales et simples.
Pourquoi toujours regarder derrière soi vers le passé ou devant soi vers l’avenir
quand le présent est si intéressant .
Le présent est un cadeau qu’il faut saisir sur l’instant
sans vouloir le garder et se l’approprier , juste le voir , le sentir ,
le goûter humblement en sachant qu’il n’est déjà plus là.
Alors s’asseoir et humer l’air , regarder le ciel n’est il pas plus sage?
Une suggestion et quelques réflexions m’amènent à élargir,
réinterpréter ce concept de lenteur.
D’un autre point de vue, c’est la continuité de la conscience qui fait penser à la lenteur,
car quand la conscience de soi , de l’autre et du monde est plus
ou toujours présente la vie se vit en continuité
et non fractionnée par divers événements disjoints.
Quand tout est continu même diverses activités, actes ou pensées ou émotions
c’est comme un fil que l’on suit sans coupure et cela peut donner l’impression de lenteur
et même d’immobilisme car l’on est tout simplement présent et non coupé de tout pour s’activer dans des actes séparés.
Donc , la conscience est la continuité.
Pas besoin de s’asseoir en méditation une heure par jour
et de laisser filer les 23 heures restantes du jour à chercher le bonheur en s’affolant à droite à gauche.
On est entier, on est un dans ce monde , un avec l’autre , avec la nature, avec la vie.
Et c’est bien plus simple et reposant.
Tout ce qui vient est bien car ce qui vient nous l’attirons et nous l’acceptons.
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