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 C courir Courir est très utile au corps d’après la médecine moderne, car les chocs des pieds sur le sol stressent nos os et ceci leur fait produire je ne sais plus trop quoi, une protéine, un enzyme, un messager un truc naturel qui renforce tous nos os. Donc courir et le stress sont bon pour nos os. Mais le stress en général peut il aussi être bon pour nous. Sûrement s’il est accidentel et temporaire et non chronique car surmonter les difficultés nous renforce. Courir oui mais après quoi ? Courir à tout âge est-ce bien raisonnable. Plus nous vieillissons, plus il me semble que nous ralentissons. Physiquement évidemment car nos facultés musculaires diminuent ainsi que nos facultés de récupération. Mais surtout parce que nous ne voyons plus l’utilité de courir tout le temps. Le temps s’est ralenti imperceptiblement au fur et à mesure que les années sont passées. La lenteur et même la contemplation nous semblent bien plus normales et simples. Pourquoi toujours regarder derrière s
Articles récents

Plis replis dépit répit

Un peu de répit , un temps long et incertain, c'est bon pour se replier se rencontrer soi même, s’explorer dans des contrées intérieures encore inconnues.  C’est curieux d’entrevoir nos mystères intérieurs, nos pensées fugaces , nos idéaux perturbés. Un miroir de soi , une image de soi .  Se voir et se revoir parfois avec dépit car tout n’est pas si rose en nous .  Dans tous les plis de notre conscience se cachent des sons étranges , des murmures lointains de notre jeunesse, des airs d’adolescence.  Soyons à l’écoute de cette création intime, voyons clairement ces apparitions surgies des brumes de l’inconscient.  Laissons remonter le temps et l’espace de notre subconscient et étalons tout sur la nappe du présent . Trions et rejetons ce à quoi l’on ne tient plus.  Que reste t il de vraiment important, notre moi, notre égo. Mais est il si magnifique, si extraordinaire, si différent des autres?   Ou n’est ce pas plutôt notre conscience qu’il nous faut éclair

Les mots

Quand je laisse mon esprit vagabonder, quand je m'autorise à rêver, j'imagine que j’écris de la main gauche , de la main droite ou avec un stylo dans la bouche . Oui je sais c’est mal écrit , mais ce sont des mots qui surgissent de mon cerveau. Des mots pensés , des mots rêvés , des mots spontanés des mots doux , des mots crus, des mots pas clairs, des mots trompeurs. Bref des lettres alignées et séparées par des  espaces, ça fait des mots déliés , des mots reliés entre eux , ça fait des phrases . Et tout ça  c’est a du sens , une direction, rien d’interdit , tout est permis . Je les sens qui se bousculent dans ma tête qui veulent sortir sur mon clavier qui se précipitent et se battent pour exister. Pour vivre ils sont prêts à tout . A m'empêcher de dormir , à me donner chaud, à me faire transpirer . Il suent à l’intérieur , ils coulent à toute vitesse. Je m’emporte, ils m’entraînent . Je ne peux résister à leur poussée , ils me forcent à exprimer jusqu’

le groenland

Chaque soir l’auréole bleue des usines perce le ciel de ses âcres ciseaux. Le Groenland sous les aurores boréales ressemble à un club de danse surréaliste tant le silence pèse sur cette nuit glacée. Les fumées bleutées spiralent vers le nord et inouk se rappelle les temps lointains où rien ne venait voiler la voûte céleste ou aucune trace de réacteurs ou aucune volutes empoisonnées ne cachait la voie lactée. Il se souvient de yakouk sa bien aimée qui s’asseyait tendrement près de lui et de niyork leur chien préféré et près de leur campement pouvaient se raconter les histoires anciennes transmises par les anciens. Maintenant il est vieux et yakouk est partie rejoindre les ancêtres la haut . Mais il est joyeux car ses enfants s’occupent bien de lui . Il a chaud et peux fumer sa pipe tout son saoul. Ils travaillent,  contrairement à lui qui à vécu comme il voulait libre . Il passent leur vie dans ces usines pour produire toutes sortes de machines bien utiles c’est vrai. Tout

L'amour

L’amour dégoulinait en lui comme les chutes du Niagara , fort, puissant. Il se sentait tellement en empathie avec les habitants de cette terre en ces instants si particuliers. Et même si pour vous cela semble bien désuet et charmant , son coeur fondait et des larmes jaillissaient . Il s’occupait de son jardin , de ses semis de myosotis . Il les voulait magnifiques pour les offrir à sa bien aimée déesse, à celle qu’il adorait, Kali qu’il fallait aujourd’hui supplier de nous préserver, d’empêcher la destruction du monde , Même si un ùn monde nouveau et meilleur pouvait renaître des cendres fumantes de celui ci.  Nonobstant , cette crise mondiale, ils étaient tous solidaires et s’entraidaient mutuellement. Certains priaient pour tous , d’autres donnaient ce qu’ils pouvaient. Seuls quelques récalcitrants pestaient au lieu de profiter de ces moments pour s’éveiller dans une retraite spirituelle.  Tous espéraient quoi? Seule Kali le sait

marquise

Il s’approchait doucement quand soudain, il vit la marquise dans sa plus belle robe d’apparat toute souillée et déchirée . Elle  était comme une furie échevelée mais non écervelée fort heureusement. Elle hurlait , en essayant de soulever le bas de sa robe pour ne pas glisser dans la boue . Elle pestait contre ses escarpins glissants et ses bas troués , mais elle avançait résolument vers lui. Et il pris peur en la voyant dans cet état. Il se retourna vivement et appela son carrosse d’une voix tonitruante .  Se tournant vers elle avec un peu de pitié dans le voix , il lui suggéra de rentrer avec lui et la supplia de moins traîner avec son amant dans la nuit glauque. Il pourrait t’arriver malheur un jour , si ce rustre te jettes comme une malpropre un autre soir. Elle lui siffla ces mots perfides. “ si tu me baisais mieux , je n’aurais pas besoin d’amant” Il dut reconnaître hélas qu’elle était dans le vrai , mais il aimait tellement plus les jeunes gens si délicats .

qui suis je?

je suis contente de savoir que quelqu'un va savoir que j'existe et qu'il va lire ces petits mots d'écriture si futiles mais qui existent et me rassurent sur ma vie futile et éffaçée. Je suis , même si je suis peu de chose. Je suis indispensable à la vie et unique. Même si je ne connais pas ma place ici, le monde serait différent sans moi. Aidez moi à vivre et à trouver pourquoi je suis la . J'ai beau réfléchir et méditer sur le sens de ma vie , je ne sais pas pourquoi je suis la . Peut être me faudrait il agir plutôt que toujours réfléchir. Je vais y penser sérieusement..