La forêt était sensible au soleil , les rayons de l’astre se faufilaient entre les troncs et scintillaient dans les lointains.
Les goutelettes tombaient par à coups sur le feuillage déjà humide et la danseuse tournait harmonieuse et légère .
Ses bras virevoltaient en tournant autour des arbres étonnés.
Le ruisseau digne et palpitant la regarda amoureusement et le cerf branché se frotta les bois sur la mousse verdissante.
Les pépiements calins l’entourèrent et la firent sourire soudainement .
Ils la frôlèrent avec douceur et elle frémit de plaisir .
tout son corps languissant se coucha sur les vertes herbes .
Elle tourna bruyamment sur elle même, des tours et des retours rapides et si soudains qu’ils firent s’envoler toute la gente ailée.
Elle rit en cascade, le ruisseau roucoula de plaisirs et l’eau jaillit entre les pierres et mouilla les berges pleines d’ail sauvage.
La nuit allait venir bientôt et la gracile déesse alla se fondre dans les ténèbres.
C’était l’heure de l’entracte , le premier tableau était fini et le rideau tomba sous les applaudissements..
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