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Articles

Affichage des articles du avril, 2020

Plis replis dépit répit

Un peu de répit , un temps long et incertain, c'est bon pour se replier se rencontrer soi même, s’explorer dans des contrées intérieures encore inconnues.  C’est curieux d’entrevoir nos mystères intérieurs, nos pensées fugaces , nos idéaux perturbés. Un miroir de soi , une image de soi .  Se voir et se revoir parfois avec dépit car tout n’est pas si rose en nous .  Dans tous les plis de notre conscience se cachent des sons étranges , des murmures lointains de notre jeunesse, des airs d’adolescence.  Soyons à l’écoute de cette création intime, voyons clairement ces apparitions surgies des brumes de l’inconscient.  Laissons remonter le temps et l’espace de notre subconscient et étalons tout sur la nappe du présent . Trions et rejetons ce à quoi l’on ne tient plus.  Que reste t il de vraiment important, notre moi, notre égo. Mais est il si magnifique, si extraordinaire, si différent des autres?   Ou n’est ce pas plutôt notre conscience qu’il nous faut éclair

Les mots

Quand je laisse mon esprit vagabonder, quand je m'autorise à rêver, j'imagine que j’écris de la main gauche , de la main droite ou avec un stylo dans la bouche . Oui je sais c’est mal écrit , mais ce sont des mots qui surgissent de mon cerveau. Des mots pensés , des mots rêvés , des mots spontanés des mots doux , des mots crus, des mots pas clairs, des mots trompeurs. Bref des lettres alignées et séparées par des  espaces, ça fait des mots déliés , des mots reliés entre eux , ça fait des phrases . Et tout ça  c’est a du sens , une direction, rien d’interdit , tout est permis . Je les sens qui se bousculent dans ma tête qui veulent sortir sur mon clavier qui se précipitent et se battent pour exister. Pour vivre ils sont prêts à tout . A m'empêcher de dormir , à me donner chaud, à me faire transpirer . Il suent à l’intérieur , ils coulent à toute vitesse. Je m’emporte, ils m’entraînent . Je ne peux résister à leur poussée , ils me forcent à exprimer jusqu’

le groenland

Chaque soir l’auréole bleue des usines perce le ciel de ses âcres ciseaux. Le Groenland sous les aurores boréales ressemble à un club de danse surréaliste tant le silence pèse sur cette nuit glacée. Les fumées bleutées spiralent vers le nord et inouk se rappelle les temps lointains où rien ne venait voiler la voûte céleste ou aucune trace de réacteurs ou aucune volutes empoisonnées ne cachait la voie lactée. Il se souvient de yakouk sa bien aimée qui s’asseyait tendrement près de lui et de niyork leur chien préféré et près de leur campement pouvaient se raconter les histoires anciennes transmises par les anciens. Maintenant il est vieux et yakouk est partie rejoindre les ancêtres la haut . Mais il est joyeux car ses enfants s’occupent bien de lui . Il a chaud et peux fumer sa pipe tout son saoul. Ils travaillent,  contrairement à lui qui à vécu comme il voulait libre . Il passent leur vie dans ces usines pour produire toutes sortes de machines bien utiles c’est vrai. Tout

L'amour

L’amour dégoulinait en lui comme les chutes du Niagara , fort, puissant. Il se sentait tellement en empathie avec les habitants de cette terre en ces instants si particuliers. Et même si pour vous cela semble bien désuet et charmant , son coeur fondait et des larmes jaillissaient . Il s’occupait de son jardin , de ses semis de myosotis . Il les voulait magnifiques pour les offrir à sa bien aimée déesse, à celle qu’il adorait, Kali qu’il fallait aujourd’hui supplier de nous préserver, d’empêcher la destruction du monde , Même si un ùn monde nouveau et meilleur pouvait renaître des cendres fumantes de celui ci.  Nonobstant , cette crise mondiale, ils étaient tous solidaires et s’entraidaient mutuellement. Certains priaient pour tous , d’autres donnaient ce qu’ils pouvaient. Seuls quelques récalcitrants pestaient au lieu de profiter de ces moments pour s’éveiller dans une retraite spirituelle.  Tous espéraient quoi? Seule Kali le sait

marquise

Il s’approchait doucement quand soudain, il vit la marquise dans sa plus belle robe d’apparat toute souillée et déchirée . Elle  était comme une furie échevelée mais non écervelée fort heureusement. Elle hurlait , en essayant de soulever le bas de sa robe pour ne pas glisser dans la boue . Elle pestait contre ses escarpins glissants et ses bas troués , mais elle avançait résolument vers lui. Et il pris peur en la voyant dans cet état. Il se retourna vivement et appela son carrosse d’une voix tonitruante .  Se tournant vers elle avec un peu de pitié dans le voix , il lui suggéra de rentrer avec lui et la supplia de moins traîner avec son amant dans la nuit glauque. Il pourrait t’arriver malheur un jour , si ce rustre te jettes comme une malpropre un autre soir. Elle lui siffla ces mots perfides. “ si tu me baisais mieux , je n’aurais pas besoin d’amant” Il dut reconnaître hélas qu’elle était dans le vrai , mais il aimait tellement plus les jeunes gens si délicats .

qui suis je?

je suis contente de savoir que quelqu'un va savoir que j'existe et qu'il va lire ces petits mots d'écriture si futiles mais qui existent et me rassurent sur ma vie futile et éffaçée. Je suis , même si je suis peu de chose. Je suis indispensable à la vie et unique. Même si je ne connais pas ma place ici, le monde serait différent sans moi. Aidez moi à vivre et à trouver pourquoi je suis la . J'ai beau réfléchir et méditer sur le sens de ma vie , je ne sais pas pourquoi je suis la . Peut être me faudrait il agir plutôt que toujours réfléchir. Je vais y penser sérieusement..

réveil nocturne

Réveil en sursaut . Qu’est ce qui m’a dérangé pour que je me réveille subitement? J’ai le sommeil léger et le moindre bruit insolite me fait sortir du sommeil. Alors j’écoute, l’oreille aux aguets , comme un cerf dans le bois qui entend les aboiements des chiens et qui tente de savoir d’où ils viennent pour fuir désespérément d’un autre côté. Non, je n’en suis pas là. Je ne me sens pas traqué encore, mais quand même coincé dans un espace et avec tellement de restrictions que s’en est oppressant et étouffant. La nuit je rêve de voyages de voler au dessus de la mer, de bistrots enfumés de musique et de danse. Alors que ce passe t il dans ma nuit? Je manque d’air; j’ai beau ouvrir ma fenêtre pour mieux respirer , la nuit m’angoisse désormais. Qu’elle va être la prochaine étape de diminution de liberté. Des drones partout au dessus de nous ? On n’entend même plus le chant des oiseaux mais uniquement des ombres qui crient dans des hauts parleurs dans le ciel. Ils peuv

L'impossible

Quand le tantra est là la Biodanza s’en va. Et le wuo-tai se taille . Tout est affaire de proportions ou de portions . Tant qu’à faire soyons ambitieux et visons loin, visons le plus loin possible jusqu’à l’infini. Autant demander l’impossible quand le possible ne peut être atteint . L’impossible est si loin qu’il devient présent en nous alors que le possible nous pose problèmes et réflexions mentales . L’impossible est partout en nous dans nos rêves et nos envies , dans nos fantasmes et nos assouvissements. Il est si démesuré qu’on ne peut le rejeter et que l’on doit le laisser nous pénétrer ou plutôt nous devons tellement nous expanser pour pouvoir le ressentir et le vivre . Pourquoi se limiter, toujours croire en l’impossible , personne ne vous en voudra . Ils seront jaloux de vous voir oser et faire et dire et vivre tout haut ce qu’ils n’osent même pas imaginer . Le vide est si rempli de vie et d’énergie , quand le mental se tait tout est clair et l’on peu

Sac à faire

Sac à faire , tant à faire, tentant de faire . SI peu d’envie de faire mais de laisser faire. Faire ici ou faire ailleurs , pourquoi s’en faire  quand le faire est si chaud et présent devant soi. Quelle affaire tout ça , la vie n’est pas à faire ni à défaire. Belle affaire me direz vous que cette vie affairée alors que le non faire est toujours là à nous tendre les bras , à nous tenter. Pourquoi ne pas se laisser faire à ne rien faire . Lâcher prise , relaxation , comme un poisson dans le courant se laisser emporter par le flot vers des rivages insoupçonnés et accoster en ce monde paisible intérieur ou tout est connecté et relié . Sentir la présence en soi et partout .  Je vais le faire , oui là maintenant  Je freine des quatres fers pourtant alors qu’il suffit d’ouvrir les doigts et de s’envoler dans le vent de la vie .  Rouler en nous et s’étrangler de joie et de rancoeurs pour toujours. Pas si simple de tout lâcher et de laisser la vie décider pour nous , de lais

Lucille

Waouh ! Lucille Lucille ma guitare. Oui ma super guitare, si brillante, si remuante, comme j’aime tes notes, tes scats, tes envolées dans les aigus. Comme j’aime ton son si envoûtant, ton aura qui me remue jusqu’au plus profond et me fait danser en cadence . Tout ton corps s’envole et ta jupe se retrousse quand tu sautes et bondis par dessus ma tête en criant Lucille.  Oui tu es ma danseuse de charme, mon passeport pour la folie et l’amour. Rien ne te résiste, toutes les frimousses sourient et se trémoussent quand tu passes en mode mineur et que mes doigts se lâchent sur tes cordes . Tu es ma déesse de plaisirs et seule la panne de courant peut me faire pleurer . On étaient si près de la fin de la mélodie. Dors ma petite Lucille repose toi et rêve à demain , à notre prochain récital endiablé.

La nymphe dans le forêt

La forêt était sensible au soleil , les rayons de l’astre se faufilaient entre les troncs et scintillaient dans les lointains. Les goutelettes tombaient par à coups sur le feuillage déjà humide et la danseuse tournait harmonieuse et légère . Ses bras virevoltaient en tournant autour des arbres étonnés. Le ruisseau digne et palpitant la regarda amoureusement et le cerf branché se frotta les bois sur la mousse verdissante. Les pépiements calins l’entourèrent et la firent sourire soudainement . Ils la frôlèrent avec douceur et elle frémit de plaisir . tout son corps languissant se coucha sur les vertes herbes . Elle tourna bruyamment sur elle même, des tours et des retours rapides et si soudains qu’ils  firent s’envoler toute la gente ailée. Elle rit en cascade, le ruisseau roucoula de plaisirs et l’eau jaillit entre les pierres et mouilla les berges pleines d’ail sauvage. La nuit allait venir bientôt et la gracile déesse alla se fondre dans les ténèbres. C’éta